X. Les mystères joyeux, douloureux, glorieux (église du Rosaire)

(Max Van der Linden, 1984)

Ces céramiques, en trois volets, sont l’oeuvre du céramiste belge Max Van der Linden (1922-1999). Ancré dans la vie quotidienne et la ruralité, guidé par un sens très large du sacré, l’artiste prend la liberté de glisser des allusions à Beauraing dans les 15 scènes évangéliques.

Les 5 mystères joyeux sont comme un voyage de Bethléem à Jérusalem, en passant par Beauraing : Annonciation – Visitation – Nativité [les 5 enfants de Beauraing sont venus à la crèche] – Présentation de Jésus au Temple – Recouvrement de Jésus au Temple [parmi les docteurs de la Loi figure Mère Théophile, supérieure des Soeurs, venue discerner la vérité].

Les 5 mystères douloureux sont dominés par un Christ en croix de grande taille. Le récit de la passion l’éclaire : Agonie de Jésus – Flagellation – Couronnement d’épines – Portement de croix [Jésus rencontre sa Mère au coeur d’or] – Mort de Jésus sur la croix.

Les 5 mystères glorieux rejoignent la vie du Sanctuaire : Résurrection – Ascension [au Castel, Soeur Maria Van Laer est guérie miraculeusement] – Pentecôte [l’Esprit Saint descend sous l’arcade monumentale, avec, au loin, la ville d’Anvers, dont les pèlerins ont offert ce mystère] – Assomption de la Vierge Marie [au-dessus de la chapelle votive] – Couronnement de Marie dans le ciel [devant le pape Jean-Paul II, deux évêques et des gens simples venus de leurs églises aux beaux clochers].