Découvrir le sanctuaire
Cette statue a été réalisée, d’abord en terre glaise, en octobre 1945, par Aurélien Pierroux (1905-1982), artiste amateur de Beauraing, en suivant les indications des enfants témoins. L’oeuvre a été approuvée par Mgr André-Marie Charue, évêque de Namur. La statue a ensuite été taillée dans un bloc de marbre de Carrare et inaugurée le 22 août 1946.
Placée à l’endroit précis où Marie est apparue aux cinq enfants, la statue est posée sur un socle dont la hauteur respecte celle des apparitions. Elle a été tournée de 90° vers le jardin pour faire face aux pèlerins. L’aubépine est toujours vivace malgré un incendie en 1940 et une tornade en 2021.
Le 17 décembre 1932, la Vierge Marie a demandé aux enfants : Une chapelle. Construite de 1947 à 1954 en pierres bleues du pays travaillées sur place à la main, la chapelle est l’œuvre de l’architecte Michel Claes (1913-1995) de Beauraing. Conçue à l’image d’une forteresse néo-romane, elle évoque le message de Marie à Beauraing par le jeu des nombres.
L’ostensoir, destiné à recevoir le Saint-Sacrement pour l’adoration eucharistique, est l’oeuvre de Marie-Paule Haar, artiste plasticienne belge née en 1940. Il a été réalisé en 1982, pour le 50ème anniversaire des apparitions.
D’aspect lyrique et baroque, réalisé en bronze recouvert d’argent pur et légèrement patiné, il intègre des objets en or et en argent (alliances, chaînes...) offerts par les pèlerins. Haut de 74 cm, il pèse 25 kg. Une couronne dorée est ajoutée autour du Saint-Sacrement lors des grandes fêtes.
Ce couloir abrite trois confessionnaux (le 3 janvier 1933 : Je convertirai les pécheurs). Il propose aussi 4 oeuvres artistiques pour aider le pèlerin à se préparer au sacrement du pardon.
L’icône de Notre-Dame de Beauraing a été écrite par Astrid Hild, iconographe belge, et bénite le 4 juin 2016. La Vierge au coeur d’or s’élance vers le haut pour rejoindre le coeur lumineux de son Fils glorieux.
La Basilique mineure, dédiée à Notre-Dame au Coeur d'Or, est l’oeuvre de l’architecte namurois Roger Bastin (1913-1986). Auteur de nombreux projets d’envergure, marqué par l’influence de Le Corbusier, il utilise abondamment le béton et déploie la fonctionnalité liée à la forme, la fluidité des espaces, le jeu de la lumière, l’implantation du bâtiment dans le paysage.
La Basilique surplombe l’église du Rosaire, qui en est la crypte. Elle peut accueillir plus de 2 000 personnes.
Offert par les Pèlerinages namurois le 28 juin 1982, pour le 50ème anniversaire des apparitions, ce chemin de croix est l’oeuvre de Jean Willame (1932-2014), peintre et sculpteur namurois, diplômé de l’École des Arts et Métiers de Maredsous. Il contient 15 stations, dont la 15ème fait le lien entre la mort et la résurrection du Christ.
L’oeuvre a d’abord été réalisée sur grand parchemin, par Maurice Rocher (1918-1995), peintre expressionniste parisien de renommée mondiale, et placée lors de l’inauguration de la Basilique en 1968. Elle a été remplacée, sur le même dessin, par une céramique conçue par Alice van der Gaast, céramiste, graphiste et peintre néerlandaise (1934-2020) ; elle a été offerte par le Comité interdiocésain des Pèlerinages néerlandais le 22 août 1981.
Ce chemin de croix, en quatorze stations, est l’oeuvre du céramiste belge Max Van der Linden (1922-1999). Dans un style sobre et fort, de nombreuses références bibliques enrichissent la compréhension du sens de la passion, de la mort et, déjà, de la résurrection du Seigneur.
Neveu et collaborateur du céramiste belge Max Van der Linden, Stéphane Terlinden, né en 1964, poursuit et prolonge son oeuvre. Ces céramiques présentent les mystères lumineux, définis par le pape saint Jean-Paul II en 2002, et complètent les trois autres séries de mystères (joyeux, douloureux, glorieux) dans la même église.
L’artiste a privilégié l’or, parmi les couleurs disponibles pour habiller les épisodes évangéliques : l’éclat de l’or est celui de la révélation qui se reflète dans le coeur et les rayons de la Vierge Marie à Beauraing.
Ces céramiques, en trois volets, sont l’oeuvre du céramiste belge Max Van der Linden (1922-1999). Ancré dans la vie quotidienne et la ruralité, guidé par un sens très large du sacré, l’artiste prend la liberté de glisser des allusions à Beauraing dans les 15 scènes évangéliques.
Les 5 mystères joyeux sont comme un voyage de Bethléem à Jérusalem, en passant par Beauraing : Annonciation – Visitation – Nativité [les 5 enfants de Beauraing sont venus à la crèche] – Présentation de Jésus au Temple – Recouvrement de Jésus au Temple [parmi les docteurs de la Loi figure Mère Théophile, supérieure des Soeurs, venue discerner la vérité].